OU EST CHARLENE?
A la porte de leur chambre, une affiche vous accueille, poster abîmé, écorné par le temps, Major Lazer, armé, comme le gardien d’un temple.
Tout autour, c’est un foutoir multi-ethnique où s’amoncellent bibelots d’adolescentes, cendriers marocains, DVD balinais achetés pour 1 euro, une bouteille d’huile tropicale ainsi qu’une petite boîte au couvercle coulissant pour y cacher que sais-je.
Aux murs sont accrochés photomatons, peintures tribales, drapeau jamaïcain, une carte du monde colorée, sur laquelle, collés de part et d’autre, leurs visages découpés dissimulent tous les pays du monde où elles sont apparues.
Des écouteurs posés sur leur petit bureau, s’échappe, un filet de musique, dont les basses profondes s’amusent à faire trembler délicatement les murs et le plancher, couvert d’un lino bleu.
Tandis qu’une épaisse fumée blanche dessine des formes étranges et grandissantes dans l’air embué, mes yeux s’arrêtent sur une relique poussiéreuse, clouée sur l’un des murs, deux bébés de deux ans prenant la pose, en noir et blanc, grand format photographique, trophée d’une première enfance, vestige d’un tout premier regard posé sur leur gémellité. CharLène.
Impossible de dire qui est Charlotte, qui est Hélène, et le trouble persiste encore.
Sur la bibliothèque, Les Fleurs du Mal penchent sur Jane Austen. Romain Gary côtoie Milton et Roald Dahl. Et lentement se meurt un livre de Mathématiques, écrasé par le poids d’une revue épaisse au titre évocateur de Migrations internationales…
Macy Grey, Lenny Kravitz, Cypress Hill, Bob Dylan, Trombone Shorty, Dr Dre et j’en passe, jonchent en mosaïque un bout de parterre tapissé, comme un vaste cimetière de disques phonographiques.
Un Saxophone, suspendu à un mur, appartient au père et, me disent-elles, leur grand-père jouait du violoncelle.
Leur sœur aînée est chanteuse également. Famille de six enfants. Originaire d’Espagne. Tous musiciens. Réunions familiales où danses et musiques sont un dialogue naturel et quotidien.
Je les écoute, leurs voix sont un mélange subtil de douceur et d’âpreté. De sourires et de mélancolie. Une saveur douce et amère.
Le premier groupe d’Hélène s’appelait Play Ground . Charlotte y était choriste. Concerts multiples, encouragements divers.
Puis, rencontre inattendue, dans ce petit Paris nocturne et musical, avec Julien Benoît. Pygmalion sensible, compositeur à leur écoute.
Naissance de Où est Charlène.
Mystère et volupté, me dis-je, envoûtantes phalènes.
J. Bois
facebook – site officiel – soundcloud
LIGHT IN CITIES
Ces 5 musiciens originaires de Bretagne nous font partager une contagieuse énergie qui les caractérise sur scène. Les univers différents par lesquels ils sont influencés, ont permis de créer une surprenante harmonie, entre une pop indé, un rock nerveux et une teinte de musique électronique. La voix chaude et touchante d’Adélaïde complète harmonieusement celle de Benjamin et nous emmènent ailleurs, là où les riffs de guitare résonnent encore et où la magie opère.
Light in Cities a réalisé une tournée de plus de 20 dates en 2015 dont le festival l’Armor à Sons à Bobital avec des groupes tels que Franz Ferdinand (FFS), Fauve ou encore la famille Chedid…
[audio:Push_me_Down_Light_in_Cities.mp3|titles=Push me Down|artists=Light in Cities]PAMPA FOLKS
Pampa Folks est un tout nouveau groupe de pop-rock indie parisien, composé du guitariste, chanteur et compositeur Thomas Lavernhe (ex-KarmaStone) , du batteur Johan Barrer, du bassiste David Sultan et du claviériste Pierre Lelièvre.
Le groupe tire ses influences de rock garage, de rhythm & blues noir américain, de pop british. Leur son est baigné de reverb, de fuzz et de tremolo vintage, le tout revisité dans une production moderne à la Jack White et Black Keys.
Leur premier EP mixé au studio Question de Son à Paris sortira à l’été 2016.
INFOS PRATIQUES
21h00 : Concerts – 7 €
00h30 : Club (DJs) – 20 € (2 consos)
Information et Réservation restaurant : 01 45 26 80 35
Le Bus Palladium : 6, rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Metro : 12 – Pigalle
Bus : 74 – Pigalle Chaptal