YANN DESTAL
Yann Destal est un aventurier singulier dans le paysage musical français. Quand on croise sa silhouette de jeune hussard, on est surpris de découvrir un garçon qui place le songwriting au dessus de toute autre préoccupation. Après la sortie en 2004 de “The Great Blue Scar”, Yann Destal revient à nous avec un tout nouveau répertoire. Préparez vous déjà au voyage, le nouvel album (sortie octobre 2012) s’annonce aérien, cinématographique et pop (oui, il y a quelques clins d’oeil à Ennio Morricone mais aussi à Fleetwood Mac). Le jeune parisien a pris le temps de laisser murir ses idées en studio mais aussi en live, d’imaginer des bricolages de savant fou (un fameux effet “dauphin” sur sa voix), de tester d’étonnantes reprises, d’écouter encore 1000 albums sur lesquels il se sera penché comme un alchimiste en quête de la pierre philosophale. Yann l’enchanteur ?!
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SEVERIN
« Un jour tu te dis que la vie passe trop vite, qu’il va falloir arrêter de te cacher derrière d’autres voix, des partenaires. Je suis d’un naturel discret, il m’a fallu du temps pour faire le grand saut, un peu raconter qui je suis! » Pour cela, il a dû faire table rase de son image de compositeur élégant doué pour les arrangements aériens. Au début, c’était avec le duo electro rock One-Two distingué sur CQFD – le concours organisé par « les Inrockuptibles »-, avec des premières parties pour The Rapture, Justice ou Bloc Party. Après la séparation du tandem, on le retrouve derrière une poignée de chansons marquantes pour Camelia Jordana à la voix joliment brisée, la révélation de l’émission Nouvelle Star. Puis « Cheesecake », ou il met en scène quatorze voix féminines (Liza Manili, La Fiancée, Constance Verluca, etc…) : le disque est salué par la critique. Il lui permet surtout de solder une rupture amoureuse et de marier ses passions d’esthète discret pour le cinéma de Jacques Demy et les grandes chansons de Paul Simon et des Beatles. L’échappée belle de Séverin est en germe.
En dix titres, son dernier album réussit l’exploit de réconcilier la légèreté mélodique des dandys anglo-saxons et le charme d’une certaine pop à la française, dans la droite ligne d’Elli & Jacno, de Daho et de Souchon évidemment. Cette double éducation musicalo-sentimentale n’est pas de circonstance. Avec un pied en Angleterre et l’autre en France, Séverin donne une vraie singularité à des petits joyaux mélodiques comme le tubesque et new wave « En noir et blanc » et le bonbon acidulé « Un été Andalou ». Chaque sentiment a droit à sa chanson, des plus aimables aux plus violents comme en témoigne « La Revanche », point de départ de ce disque, le portrait désenchanté d’une fille échappée des années lycées.
« L’influence d’un de mes héros, Jarvis Cocker de Pulp, capable d’écrire des choses très dures comme « Common People », mais toujours avec une distance mélodique. J’aimerais créer ce genre de décalage ! »
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